Les professions libérales, incarnant une vaste palette d’activités intellectuelles ou conceptuelles exercées de manière indépendante, se divisent en deux catégories principales : réglementées et non réglementées. Les premières, telles que les avocats, médecins et architectes, sont soumises à des ordres professionnels et exigent des qualifications spécifiques pour pratiquer, tandis que les secondes, incluant les conseillers, coachs, et professionnels du numérique, offrent une liberté d’exercice plus grande, sans nécessité de diplôme dédié. Ces métiers, quel que soit leur statut, relèvent fiscalement de la catégorie des Bénéfices Non Commerciaux (BNC), bénéficiant sous certaines conditions d’abattements et de taux d’imposition favorables, soulignant l’importance de bien choisir son régime fiscal et social pour optimiser sa situation.

Le cadre juridique et social entourant ces professions est spécifique : les professionnels libéraux s’orientent majoritairement vers le statut d’entreprise individuelle, bien que certains optent pour la création de sociétés, régies par des règles distinctes en fonction de la nature de l’activité. La protection sociale et la retraite de ces travailleurs indépendants sont également adaptées à leur statut particulier, avec des régimes de base et complémentaires gérés par des caisses spécifiques. La fiscalité des professions libérales est marquée par des spécificités notables, notamment le régime de la micro-entreprise et la possibilité d’opter pour le prélèvement libératoire. Choisir entre l’exercice individuel et la création d’une société, ainsi qu’entre les différents régimes fiscaux et sociaux, requiert une analyse détaillée pour chaque professionnel, suggérant l’utilité de conseils experts pour naviguer dans ce paysage complexe.